Wednesday, April 25, 2018

Mihai Radu, „Extraconjugal”

 –e-book



Perioada lecturii : 13 – 19 aprilie 2018

Votul meu:



Bezna in transmisiune directă

În Suplimentul de cultură din 8 ianuarie 2018, Eli Bădică include romanul Extraconjugal al lui Mihai Radu printre cele zece creații românești notabile ale anului 2017. Ceea ce ar fi fost mai mult decît suficient pentru a-mi trezi curiozitatea, mai ales că mi-am propus de la o vreme să urmăresc mai îndeaproape literatura românească contemporană, doar că eu am citit articolul abia după ce am terminat cartea, asupra căreia îmi atrăsese atenția recenzia unei prietene întru cărți de pe GoodReads (mulțumesc, Vio!)

Să spun drept, nici despre autor nu știam mare lucru, dar ceea ce am aflat din nota biografică (că scrie pentru Cațavenci și pentru emisiunea Starea Nației, că a publicat două volume împreună cu Simona Tache, al căror titlu cel puțin - Femeile vin de pe Venus, bărbații de la băutși Bărbații vin de pe Marte, femeile de la coafor- parodiază celebra stupizenie a lui John Gray, Men Are from Mars Women are from Venus) ca să nu mai vorbesc de recenta lectură, bineînțeles, l-a inclus deja în lista mea privilegiată de nume cu asterisc (adică „*de ținut minte”).

Thursday, April 12, 2018

Georges Perec, « La vie mode d’emploi »

- e-book



Lu du 16 février au 5 avril 2018

Mon vote : 


Assise devant son ordinateur, elle est en train d’écrire la critique du livre de Georges Perec, La vie, mode d’emploi. Derrière le document Word ouvert dans une petite fenêtre (c’est une habitude à elle de ne pas occuper tout l’écran avec un document) on peut voir sur le bureau, autour d’une photo qui occupe le centre, une pêle-mêle d‘icônes : fichiers (« documents-travail », « utiles », « personnel », « let-ferm », « fichiers-divers-bibliothèque », « tablette-livres »), un document pdf (« Pablo Neruda, Selected Poems in Translation »), un document Excel (« boites-archivage ») et quatre documents Word (« dictionnaire immobilier », « 355 Georges Perec, La vie mode d’emploi », « 37 John Edward Williams, Augustus »et « 23 Galateanu Engleza » les chiffres représentant la page où elle est avec la lecture, sauf pour Perec qu’elle vient de finir mais dont elle n’a pas encore enlevé le dernier numéro de page) ; à droite se trouve la barre de tâches du Mac avec plusieurs programmes épinglés (Safari, EasyFind, Adobe Acrobate Pro, Microsoft Excel, Microsoft Word, iTunes); en haut s’étale la barre d’outils de Word (Fichier, Édition, Affichage, Insertion, Format, Police, Outils, Tableau, Fenêtre, Aide). Au centre, comme déjà mentionné, avec le coin droit couvert par la page Word, il y a une photo qu’elle avait prise dans sa ville natale Piatra Neamt, en Roumanie, il y deux ans : au milieu d’un beau trottoir pavé d’un jeu de grandes dalles rouges et de petites dalles jaunes, en tout premier plan, coupant l’image en deux et trahissant ainsi une profonde insouciance pour la composition ou tout simplement un manque crasse de talent photographique, se lève un pilier sur lequel sont collées quelques feuillets publicitaires. À gauche, sous une rangée d’arbres qui jettent leurs ombres dans la rue, un jeune homme vêtu d’une paire de bluejeans courts et d’un t-shirt gris qui se moule sur un ventre un peu trop rond vient de monter sur le trottoir tandis que, plus loin un couple traverse la rue dans l’autre direction. Le fond est occupé par quelques voitures parquées (rouge, noir, blanche – trop loin pourtant pour distinguer la marque) et par un grand immeuble ensoleillé (l’hôtel Ceahlaul, pour les connaisseurs). A droite, des gens se promènent à l’ombre d’un bâtiment ayant de petits magasins et d’autres institutions au rez-de-chaussée (on peut deviner une pharmacie au coin de la rue grâce à deux croix vertes, tout ce qui reste de son enseigne couvert par l’infortuné pilier et on distingue aussi l’enseigne – en roumain, mais facile à comprendre – d’un cabinet de gynécologie – « ginecologie » et analyses médicales – « analize medicale »). Un homme tenant par la main une petite fille en robe rouge s’éloigne de l’objectif, tandis qu’un jeune homme avec un t-shirt bleu sur lequel il est écrit quelque chose d’indistinct approche. Enfin, au premier plan et faisant concurrence au pilier, sa famille, toute souriante : père en chemise beige aux manches courtes, pantalon long noir et souliers beiges, fille en robe bleu marine avec un imprimé blanc, sandales beiges, sac-à-main en bandoulière et cheveux longs en dégradé, mère vêtue d’une blouse bleu foncé, pantalon noir et sandales beiges et sœur un peu en arrière, blouse blanche, pantalon bleu marine et sandales – évidemment beiges.

Friday, April 6, 2018

Richard Russo, “Empire Falls”

 – e-book

Read from March 17thto April 2nd2018
My rating:


Richard Russo’s Empire Falls reminded me of John Edward Williams’s Stoner in more ways than one – of course, it is about different events, a different narrative structure and not in the least it is written in a different style, but in the end both tell the story of a luckless, lost hero who does nothing to escape his fate and whose sense of responsibility is somehow overgrown. Moreover, both novels have a genially deceitful title, based on wordplay: “Stoner” is not a state of mind or body but simply the name of the hero and “Empire Falls” is not a historical evocation of a falling civilisation, but simply the name of the town where the action takes place. In other words, grammatically speaking that is, “stoner” is not a common noun and “falls” is not a verb. 
Nonetheless, Empire Fallsis an epic name for an epic story, but not in the sense the title a prioritricks us to think. Of course, a posteriori,you may always find a similitude between empires that fall when lives fall. From this point of view, the New England obscure town is as small as a village and as big as a country – a microcosm revealing the macrocosm. A town where nothing happens and all happens, which has its share of bad and good guys, boring or interesting, and is under the protection of a malevolent god, Francine Whiting who, (and this made me study the physiognomy of many a female colleague of mine J) “in the manner of a great many women of French Canadian ancestry, …lacked a chin, as if someone had already pinched her there.” (the original text is in italics)